Description de la situation
Carmen accompagne deux élèves dont les problématiques sont similaires. Il s’agit d’abord d’un élève de cinquième secondaire à la fois très exigeant envers elle et peu investi dans son propre processus d’orientation. Les démarches entreprises avec lui depuis une année ont débouché sur plusieurs options qui l’intéressent. Cependant, Carmen a l’impression qu’elle porte beaucoup trop le projet de cet élève, sans que celui-ci entreprenne de démarches actives ou se l’approprie. Il est ensuite question d’un jeune inscrit à un programme destiné aux élèves à risque sur le plan du décrochage. Dans ce cas aussi, elle a l’impression que son rôle est davantage celui d’une motivatrice que d’une conseillère d’orientation, car cet élève est peu engagé dans son choix d’orientation.
Carmen est insatisfaite à l’égard de certains élèves, comme dans ces deux cas, pour lesquels elle entreprend beaucoup de démarches, mais qui, en contrepartie, ne s’investissent pas ou s’investissent peu dans leurs projets respectifs. Autrement dit, elle a la sensation non seulement de « pédaler beaucoup », mais aussi de le faire « dans le vide » et surtout pas « en tandem ». Elle se demande comment faire en sorte que ces élèves soient davantage engagés dans leur propre processus d'orientation, bref les aider à cheminer d'une motivation extrinsèque à une motivation intrinsèque au regard de ce projet.
Pistes d'action
- Clarifier d’emblée avec le jeune ses attentes et son rôle en tant que professionnelle de l’orientation en précisant les responsabilités respectives de chacun.
- Interrompre le processus d’orientation lorsque l’engagement de l’élève n’est pas au rendez-vous.
- Questionner l'élève pour mieux comprendre son manque de motivation.
- Sensibiliser l'élève aux défis de la transition secondaire-collégial.