Description de la situation
Lisa vit une problématique récurrente dans son travail, voire une impasse qui revient sans cesse : l’élève qui, à la suite d’une démarche d’orientation « terminée » ou à tout le moins avancée, revient sur la décision prise préalablement; l’élève qui ne plonge pas dans l’action, et ce, malgré la somme de travail accomplie pour le mener vers l’action. Cette situation récurrente amène Lisa à se questionner sur son rôle de conseillère d’orientation au secondaire, sur l’évaluation de son travail et sur sa satisfaction à l’égard de celui-ci. Elle se demande ce qui pourrait l’amener à être plus satisfaite personnellement. Lisa a parfois l’impression d’avoir échappé quelque chose, elle est surprise par ce changement à 180 degrés, elle a le sentiment que le travail n’est pas fini, etc. Elle se questionne également sur les stratégies qui pourraient amener ces élèves à s’investir davantage dans leur processus d’orientation, à passer à l’action et à oser prendre des risques.
Pistes d'action
- Réfléchir sur ses critères de satisfaction professionnelle dans les cas précis nommés.
- Mettre en évidence les acquis réalisés par les élèves.
- Recourir à différents outils (ex. explicitation de la demande d'aide, bilan des acquis au cours et à la fin du processus d'orientation, ligne du temps, test de Bernatchez, pyramide des besoins de l'OCCOQ, etc.), car chaque élève requiert une stratégie d'accompagnement qui lui est propre.
- Placer l'élève au centre de sa démarche en lui expliquant qu'il devra s'investir dans son processus d'orientation (pendant et entre les rencontres).
- Se rappeler que le processus d'orientation des élèves est de moins en moins linéaire.
- Considérer le processus d'orientation comme une expérience et non particulièrement un choix.
- Diriger son attention vers l'accompagnement et le lien de confiance créé.
- Jauger l'état de l'élève à la sortie du processus.