Description de la situation
Mila accompagne un jeune homme qui présente un trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Celui-ci était inscrit en techniques de la santé et il a échoué à ses stages. Son dossier médical a révélé qu’il était présentement sous médication et qu’il suivait une thérapie. Mila a d’abord accompagné cet étudiant dans le deuil de son programme actuel, car il a été expulsé du cégep pour un an en raison de ses échecs. Le deuil semble être surmonté. Actuellement, Mila le soutient dans son processus d’orientation. Cet élève est déjà titulaire d’un diplôme d’études collégiales. Mila a évalué ses centres d’intérêt et, avec son aide, dressé un bilan de ses forces, de ses goûts et de ses limites. Après avoir précisé ses objectifs professionnels, elle l’a incité à faire des rencontres en milieu de travail. Bien que les interventions de Mila avec le jeune homme aient permis de brosser un portrait assez clair de sa situation, elle sent qu’elle n’a aucune emprise sur le processus d’orientation. Jusqu’à maintenant, ses interventions se sont soldées chez le jeune homme par l’inaction, l’absence de prise de décision, l’inconstance des réponses (notamment en ce qui concerne ses champs d’intérêt) et le refus d’aller rencontrer des travailleurs. Elle sent qu’elle ne peut pas aller plus loin, mais elle ne veut pas le laisser tomber.
Comment faire progresser le jeune homme dans sa démarche d’orientation?
Pistes d'action
- Dresser avec lui un bilan des rencontres d’orientation ayant eu lieu jusqu’à maintenant.
- Exprimer de manière explicite au jeune homme le fait qu’on « tourne en rond » dans le processus d’orientation.
- L’amener à préciser quelle est sa priorité en ce moment : travailler au regard du TOC en thérapie ou réfléchir à son orientation professionnelle.
- L’amener à repréciser ses besoins, ses attentes et ses objectifs.
- L’aider à réaliser un plan d’action à court, à moyen et à long terme.
- Tenir compte du fait que les symptômes du TOC peuvent également s’immiscer dans le processus d’orientation et déterminer une limite pour le temps d’intervention.
- Explorer le marché du travail et le diriger vers un organisme de recherche d’emploi pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale.