Description de la situation
Mélissa fait face à des parents qui entretiennent des préjugés à l’égard de la séquence Culture, société et technique (CST) en mathématiques ou des matières à option qui « n’ouvrent pas toutes les portes », contrairement aux réputés cours de chimie et de physique du secondaire. En fait, elle explique que certains élèves de quatrième secondaire éprouvant des difficultés en mathématiques dans la séquence Sciences naturelles (SN) refusent de s’inscrire à la séquence CST en cinquième secondaire en raison de leurs parents, qui ne veulent pas que leur enfant délaisse certaines possibilités.
Mélissa a entrepris des actions pour informer les jeunes et leurs parents sur les séquences de mathématiques et les cours à option. Elle a ciblé les élèves de quatrième secondaire ayant obtenu une note inférieure à 69 % dans la séquence SN et qui se réinscrivaient à la même séquence en cinquième secondaire. Mélissa s’est montrée insatisfaite de la non-réceptivité de certains parents, qui l’ont mise en demeure de leur démontrer que la séquence SN en mathématiques ou que les options de chimie et de physique n’ouvraient pas réellement toutes les portes. Ce qui atteint Mélissa, c’est que certains jeunes vont « souffrir » de leur choix en mathématiques, qui peut devenir une source de stress pour eux ou affecter leur rendement scolaire, représenter un élément d’insatisfaction à l’égard des études et les mener à un échec. Mélissa souhaiterait trouver des moyens de sensibiliser les parents et les élèves aux conséquences des choix de ces derniers; elle aimerait pouvoir s’assurer qu’ils font leurs choix en toute connaissance de cause plutôt que sur la base de préjugés.
Pistes d'action
- Mettre en parallèle les préjugés des parents et ceux des professionnels de l'orientation (vouloir sauver les jeunes) et éviter de se mettre sur la défensive.
- Recourir à l'humour lors des séances d'information aux parents.